net art, video, performance

Annie Abrahams

ça a toujours quelque chose d’extrême un poème

“Reading Club, par exemple, se présente comme un espace interprétatif en constante élaboration dans lequel une équipe de lecteurs est chargée de commenter (avec Etherpad) une oeuvre choisie, en un temps limité et selon des contraintes déterminées. Or, l’exercice ne s’effectue pas à partir d’un dispositif marginal qui permettrait de distinguer et l’oeuvre et son commentaire : les lecteurs sont au contraire invités à la travailler de l’intérieur, en son centre même, de manière à la modifier :”

Peut-on reconnaître la littérature numérique ? (II) oeuvres et performances
Mark Jahjah
sur des oeuvres proposées lors du festival Chercher le texte dans  son blog Marginalia – Savoir(s) d’annotateurs

Reading Club

Ainsi, seuls des couleurs et des éléments typographiques matérialisent l’action de lecteurs anonymisés. On comprend l’objectif d’un tel exercice, nourri par les théories postsructuralistes sur la lecture, qui font du geste interprétatif un acte qui réalise l’oeuvre (l’actualise), la rend effective non pas pour un lecteur mais pour le lecteur, paradoxalement phénoménologisé (puisqu’il s’incarne dans le même temps). Plus intéressants, les commentaires des spectateurs (car nous étions aussi conviés à participer périphériquement à l’expérience) disent l’attente et révèlent la présence de corps (“10 = more coffee!!!”), traduisent plus fondamentalement l’interrogation face au dispositif  à travers des formules phatiques (“Can you see that ?”). C’est donc un trouble qui s’exprime, celui de la représentation du corps à l’écran (“je suis une couleur ?”), doublé d’une interrogation sur les conditions de possibilité d’une telle entreprise, alors même que les compétences techniques et communicationnelles des uns et des autres sont très différentes. La nature des commentaires finit ainsi par polliniser le texte central, comme si ce constat ne pouvait que déborder les cadres de l’écriture : “ça a toujours quelque chose d’extrême un poème”.

Filed under: Articles / Texts, , , , , , , ,

I ♥ E-Poetry

a(l)lone

Leonardo Flores Loves “A(l)lone” by Annie Abrahams

Article in I ♥ E-Poetry

“When I read this poem, I understood that Abrahams was engaging the Web as a medium for artistic expression in a way that some of my favorite poets (E. E. Cummings among them) engaged the space of the page.”

“This poem’s code doesn’t work in my iPhone’s Safari or Chrome browsers, for instance, and I can see how it might disappear from circulation. But I know it can be ported, reproduced, remixed, and written about.”

Leonardo Flores is Ph.D. Associate Professor of English, UPR: Mayagüez and a Fulbright Scholar in Digital Culture, University of Bergen.

If you  ♥ E-Poetry spend some time on this website – it will be worth it.

Filed under: Net art, , , , , , ,

Upcoming

Beyond Convention?, Key note, Symposium Cyberperformance: Artistic and Pedagogical Practices, 29 - 30 June, Gambelas Campus, University of Algarve.

ffaille and con flicting, multilingual animated poetry, made for ELO 2023 (12-15/07).

Bientôt! Entretien au sujet de Distant Movements Annie Abrahams, Ivan Magrin-Chagnolleau, Alix de Morant, Dabiel Pinheiro, Muriel Piqué, p-e-r-f-o-r-m-a-n-c-e Création Research Vol.6 | 2022.

8 oktober 2023 tot en met 1 april 2024, Being Human presented in REBOOT, Nieuwe Instituut, Rotterdam.

Constallationsss with Alice Lenay, Pascale Barret, Alix Desaubliaux et occasionellement Gwendoline Samidoust et Carin Klonowski.

Distant Movements with Muriel Piqué and Daniel Pinheiro.

(E)stranger. Research on What language does to you or not.

Find :

Join 1,139 other subscribers

Flickr bram.org


Annie Abrahams
%d bloggers like this: