Performance
Dans le cadre de Du côté de chez soi
36 ième rencontres d’été de La Chartreuse
Villeneuve lez Avignon
Dans la bugade, là où ils enfermaient auparavant les moines fous,
Annie Abrahams jouera aux cartes avec ses onze invités.
26 juillet à 14 h
27 juillet à 11 h
28 juillet à 11 h
durée 30 à 40 mn
jauge 11 personnes
Pas de normes, ne que des règles :
- {L’expérience sera finie quand toutes les phrases sur les 12 feuilles ont été lues à haute voix}
- {Vous ne pouvez lire en même temps}
- {Vous devez demander à quelqu’un d’autre de lire votre feuille si vous ne vouliez pas la lire vous-même}
- {A l’entrée vous devez choisir entre les 12 positions, 12 chaises dans la cellule :4 pour jouer aux cartes
3 pour fabriquer des prises
1 pour regarder une vidéo rassurante
1 pour regarder l’herbe qui bouge
et 3 pour observer ou lire le journal « Tout va bien »}
- {On ne peut lire dans la position du joueur de cartes}
Vidéo impression Blandine Armand http://sondes.chartreuse.org/documents/file/video.php?fichier=DCDCS/dcdcsabrahams.flv
Quelques réactions textuelles après la performance : Remi Checchetto, Carole Pelloux, Eli Commins.
Extrait du texte écrit collectivement sur le web: “A rose is a rose is a rose. Folie: Etat d’absence des normes régi par des règles ? Le seul lien entre un hôpital psychiatrique et la famille est un jeu de cartes. Holy holy madness, what would I be without you? NON, non, non, non, non, non, non, no, no madness doesn’t exist, la folie n’existe pas, non, non, NON. La folie n’existe que dans une société et par rapport à elle : c’est un fait de civilisation. Raison et folie s’excluent radicalement. Et le choix de la raison, qui écarte la déraison, s’opère sur fond de moralité : en un sens le rejet du malin génie c’est le rejet même d’une volonté perverse, d’une sorte de volonté folle. Quelle curieuse confusion, celle du vide avec le manque. Il est aussi déréglé que le vent et très secret sur ce qu’il fait la nuit… Tout ce potentiel de dérangement me perturbe. ‘But I don’t want to go among mad people,’ Alice remarked. ‘Oh, you can’t help that,’ said the Cat. ‘We’re all mad here. I’m mad. You’re mad.’ ‘How do you know I’m mad?’ said Alice. ‘You must be,” said the Cat. ‘or you wouldn’t have come here.’ Sur le réseau l’imaginaire et les fantasmes peuvent être acté et du coup ils n’en sont plus, ils font partie de mon actuel. Je suis mes fantasmes.”
Rappel règles du Whist et de l’ascenseur:
Whist
Le whist se joue à 4, en deux équipes de 2.
L’ordre des cartes va, dans l’ordre décroissant, de l’As au 2.
Le donneur distribue 13 cartes à chacun, en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. Il retourne la dernière carte, qui désigne la couleur d’atout, avant de l’intégrer dans son jeu.
Le joueur suivant entame. Les joueurs doivent fournir à la couleur. S’il n’ont pas de cartes de la couleur, ils peuvent couper ou se défausser.
Le plus fort atout, ou à défaut, la plus forte carte de la couleur entamée remporte le pli, et le joueur ayant ramassé ce pli entame pour la levée suivante.
Chaque équipe compte ses points : Chaque pli au delà de 6 compte pour un point. Si une équipe remporte les 4 honneurs (As, Roi, Dame et Valet d’atout), elle marque 4 points, et 2 si elle remporte 3 honneurs sur 4.
La première équipe à marquer 10 points remporte la manche.
l’Ascenseur
Le jeu se joue avec un jeu de 52 cartes et de 3 à 6 joueurs.
Il se décompose en une série de manches, qui se jouent avec un nombre de cartes croissant, puis décroissant : au premier tour, on joue avec 1 carte; au deuxième tour avec 2 cartes; à l’avant dernier avec 2 et au dernier avec 1.
Premier tour:
Le donneur donne une carte à chacun, pose le talon restant au milieu et en retourne la première carte, qui désigne la couleur d’atout.
Chaque joueur, en commençant par le joueur situé après le donneur, annonce le nombre de levées qu’il compte faire à ce tour. Le donneur, qui parle le dernier, ne peut pas annoncer un nombre de levées faisant que le total des levées annoncées soit juste.
On joue ensuite classiquement : le plus fort atout, ou à défaut, la plus forte carte de la couleur entamée remporte le pli. On n’est pas obligé de couper ; on n’est pas obligé de monter, ni à la couleur, ni à l’atout.
Manches suivantes:
A chaque manche, le donneur change, et on distribue un nombre de cartes croissant, puis décroissant. La manche où il ne reste pas de talon (à 4, la manche avec 13 cartes) se joue à sans atout.
Un joueur ayant rempli un contrat marque un point de plus que de levées faites.
Un joueur ayant fait plus ou moins de levées que le contrat annoncé perd la différence entre le contrat annoncé et les levées faites.
Le joueur ayant le plus de points à l’issue de la dernière manche remporte la partie.
Dans le cadre de
Du côté de chez soi
lectures — performances
avec Annie Abrahams, Lucille Calmel, Rémi Checchetto, Sonia Chiambretto, Eli Commins, Joseph Danan, Célia Houdart, Antoine Pickels, Sabine Revillet, Carole Thibaut
du 24 au 28 juillet 2009
Filed under: Performance, 36 ième rencontres d'été, Blandine Armand, Chartreuse, Du côté de chez soi, folie, If you not me, jouer aux cartes
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